Enseignements en master et doctorat 2017-18
- Détails
- Mis à jour le vendredi 28 septembre 2018 00:41
- séminaire de recherche. LMD. Lire la tragédie grecque. Rosella Saetta Cottone, en collaboration avec Christine Mauduit
Iphigénie en Tauride d'Euripide
Comment aborder la lecture d’une tragédie grecque, en maîtrisant les savoirs techniques et les approches méthodologiques indispensables au travail de déchiffrement du texte, sans délaisser le questionnement sur le sens qui accompagne toute réflexion critique et théorique sur la littérature, qu’elle soit ancienne ou moderne ? Telle est la question à laquelle ce séminaire voudrait contribuer à répondre, en prenant pour fil conducteur de la réflexion l’Iphigénie en Tauride d’Euripide. Nous lirons de larges extraits de la pièce, choisis en fonction de l’intérêt qu’ils présentent pour ouvrir à l’analyse des différentes composantes de l’œuvre (texte, spectacle, mythe, personnages) et réfléchir aux grands problèmes posés par son interprétation en accordant une attention particulière à la dramaturgie, aux jeux d’intertextualité, aux questions poétiques et génériques. La connaissance du grec est requise pour suivre ce séminaire.
Voir ce descriptif sur le site du département des Sciences de l'antiquité de l'Ens
semestre 1, vendredi 10h30-12h30, salle de séminaire du CEA, Ens
- Cours doctoral. Cristina Viano
Le facteur humain. La théorie des émotions dans la Rhétorique d’Aristote.
Ce cours a pour objet la théorie aristotélicienne des émotions dans la Rhétorique selon trois perspectives différentes, qui correspondent aux trois livres du traité : 1) les émotions comme mobiles des actions injustes ( I, 10-13); 2) les émotions comme instruments de persuasion (II, 1-17) ; 3) le mode d'emploi des émotions dans les différentes parties du discours (III).
Le but sera de montrer d'une part, l'importance que les émotions revêtent dans la Rhétorique en tant que « facteur humain » incontournable dans les rapports sociaux et de l'autre, le rôle de la Rhétorique dans la reconstitution de ce puzzle complexe qui est la théorie aristotélicienne des émotions.
Le cours concerne surtout la Rhétorique, mais seront pris en considération aussi des passages d'autres textes du corpus aristotélicien tels que la Poétique, l'Ethique à Nicomaque, la Politique, le De anima et les Parva Naturalia.
semestre 1, lundi, 18h-20h, Maison de la Recherche, Salle : D035
dates : 4 décembre 2017
11 décembre 2017
22 janvier 2018
29 janvier 2018
- Cours doctoral. Cristina Viano. « Letture dei Classici », Doctorat de Philosophie à Venise
La Poetica di Aristotele
semestre 2 : 18, 23, 26 avril, 2 mai, 15h30-18h30, Venise, Palazzo Malcanton Marcorà, aula Biral.
- Séminaire doctoral. Cristina Viano
Aitia / Aitiai - Le lien causal dans le monde antique
À partir de décembre 2017, Jeudi, 14h-18h, Université Paris-Sorbonne, Salle des Actes
- Séminaire doctoral. Anca Vasiliu
À partir de janvier 2018, Jeudi, 14h-18h, Université Paris-Sorbonne, Salle des Actes
- Master 1. Histoire de la philosophie, tronc commun. Suzanne Husson
Histoire de la philosophie, problèmes et méthodes
Ce cours a pour objectif d’initier une réflexion sur l’histoire de la philosophie à la fois comme objet et comme méthode. Il s’agira, dans un premier temps, de reconstituer quelques grandes étapes de la construction du ou des récits philosophiques, par les philosophes eux-mêmes, ou bien par des écrivains spécialisés dans l’historiographie philosophique, afin d’interroger certaines évidences. Quels auteurs, écoles, aires culturelles, faut-il intégrer dans ce récit, lesquelles éventuellement exclure ? Comment penser les origines ? Il s’agira de prendre conscience du fait que la délimitation du champ d’étude de l’histoire de la philosophie est lui-même le résultat de décisions philosophiques par lesquelles la philosophie se constitue elle-même par rapport à un dehors.
Enfin seront examinés les problématiques contemporaines que soulève l’histoire de la philosophie comme discipline. L’histoire de la philosophie est-elle une discipline scientifique ? Selon quels critères méthodologiques ? Est-elle ou non philosophique ? Quel doit être son rapport à l’histoire ? Ses objets d’étude sont-ils dépendants de leur historicité ou peuvent-ils être abordés de façon anhistorique ? Là aussi nous sommes face à des décisions philosophiques préalables dont il convient que l’historien de la philosophie se saisisse.
Le cours s’appuiera sur un recueil de textes distribué en début de semestre.
Semestre 1, mardi 11h-13h, Université Paris-Sorbonne, Sorbonne, amphithéâtre Milne Edwards.