Enseignements en master et doctorat 2019-2020
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- Mis à jour le mercredi 9 octobre 2019 16:14
Anca Vasiliu
Cours doctoraux (ED V), les 2, 9 et 16 mars 2020, 16h-18h, à la Maison de la recherche (rue Serpente), salle D223
Titre : « Platon et le langage de l’ontologie (lectures du Sophiste et du Théétète) »
Cristina Viano
Cours doctoraux (ED V), les 21 et 27 janvier, 3 et 12 février 2020, 18h-20h, à la Maison de la recherche (rue Serpente), salle D223
Enseignements en master et doctorat 2018-19
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- Mis à jour le mercredi 2 octobre 2019 13:16
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Cours de David Lefebvre
- Master 1
Semestre 1, salle à préciser
« Le problème de la sensation dans le De Anima d'Aristote »
Le séminaire a pour objet la conception aristotélicienne de la sensation, l’analyse des cinq sens et du sens commun principalement dans le traité De l’âme (II, 5-III, 2), sans exclure le recours à d’autres textes, dont le petit traité De la sensation et des sensibles. La question posée sera de savoir comment il est possible de surmonter l’aporie dans laquelle se trouve (ou s’est trouvée) l’interprétation de ces textes, généralement identifiée dans la littérature notamment anglophone par l’opposition entre les « littéralistes » et les « spiritualistes ». Les premiers comprennent la théorie aristotélicienne de la sensation « à la lettre » et considèrent que l’organe même prend (d’une façon ou d’une autre) la qualité perçue (l’œil devient rouge), les seconds au contraire nient toute forme de modification matérielle de l’organe et pensent que la sensation correspond à une prise de conscience perceptive d’une qualité sensible. Le problème rencontré à l’horizon est celui du rapport entre l’âme et le corps dans l’hylémorphisme du traité De l’âme. Cela supposera de lire de près le texte d’Aristote en étant attentif aux particularités de l’analyse pour chacun des sens. Le séminaire ne suppose pas de connaissance du grec. On utilisera le texte de Ross des Oxford Classical Texts et les traductions françaises disponibles (Rodier, Tricot, Jannone et Barbotin, Bodéüs). Une bibliographie détaillée sera distribuée au début du cours.
Indications bibliographiques :
Burnyeat, M., « De Anima II 5 », Phronesis, 47/1, 2002, p. 28-90.
Hicks, R.D., Aristotle, De anima, with Translation, Introduction and Notes, Cambridge University Press, 2007.
Johansen, T.K, Aristotle on the Sense-Organs, Cambridge University Press, 1997.
Modrak, D., Aristotle : The Power of Perception, University of Chicago Press, 1987.
Nussbaum, M. C. & Oksenberg Rorty, A., Essays on Aristotle’s De Anima, Clarendon Press, Oxford, 1992.
Romeyer Dherbey, G. (dir.), Corps et âme, Sur le De anima d’Aristote, Études réunies par C. Viano, Paris, Vrin, 1996. Voir notamment l’article de M. Burnyeat, « Aristote voit du rouge et entend un ‘do’: combien se passe-t-il de choses ? Remarques sur De anima, II, 7-8 », p. 149-167.
Sorabji, R., « Body and Soul in Aristotle », Philosophy, 49, 1974, p. 63-89.
Van Riel, G. & Destrée, P. (ed.), Ancient perspectives on Aristotle’s De anima, Leuven University Press, 2009.
Semestre 2, salle à préciser
« Lecture du Livre Thêta de la Métaphysique d'Aristote »
Après s’être longtemps concentrée sur le livre Zèta de la Métaphysique (sur la substance), la recherche a déplacé depuis quelques années son intérêt sur le livre Thèta (sur l’être en puissance et en acte des chapitres 1 à 9 ; sur l’être vrai et faux au chapitre 10). Le débat s’est porté sur la fonction de ce livre au regard de l’analyse en cours de la substance et donc en particulier sur les différents sens de l’acte (energeia) tels qu’ils apparaissent aux chapitres 6 et 8. Le cours se présentera comme une lecture suivie du texte avec pour fin de situer le niveau propre de l’analyse d’Aristote – vis-à-vis des livres antérieurs et vis-à-vis du livre Lambda. Le livre Thèta achève l’examen des sens de l’être ; il ouvre apparemment la voie aux analyses « théologiques » du livre Lambda, non sans susciter cependant des interrogations sur l’unité ou la cohérence des démarches empruntées par Aristote en Thèta et en Lambda. La connaissance du grec n’est pas nécessaire pour suivre le cours, même si le texte grec sera utilisé. Une bibliographie détaillée sera distribuée au début du semestre.
Indications bibliographiques :
Aubry, G., Dieu sans la puissance, Dunamis et Energeia chez Aristote et chez Plotin, Paris, Vrin, 2006.
Beere, J., Doing and Being, An Interpretation of Aristotle’s Metaphysics Theta, Oxford University Press, 2009.
Lefebvre, D., Dynamis, Sens et genèse de la notion aristotélicienne de puissance, Paris, Vrin, 2018.
Makin, S., Aristotle, Metaphysics, Book Theta, Translated with Introduction and Commentary, Clarendon Press, Oxford, 2006.
- Master 2
Semestre 2, salle à préciser
« Introduction à la biologie d'Aristote »
Le séminaire portera sur le statut de ce qui est couramment appelé la biologie dans le corpus aristotélicien. C’est à l’intérêt pour la biologie que les études aristotélicienne ont en partie dû leur renouvellement tout au long du dernier demi-siècle. Mais la place de la biologie dans le système aristotélicien reste en grande partie une question ouverte. On examinera en particulier les problèmes suivants : (a) Le fait qu’Aristote n’emploie pas le terme de biologie n’interdit pas par principe aux interprètes de l’utiliser. Mais, dans ce cas, comment délimiter la biologie dans la physique ? Quels objets et quelles limites lui donner ? Fausse-t-on la nature du projet physique d’Aristote en utilisant une dénomination fantôme ? (b) L’existence même d’une science des animaux et des plantes relève-t-elle d’une simple volonté d’exhaustivité dans l’étude de la nature ou manifeste-t-elle une orientation particulière de la science aristotélicienne ? Que cherche Aristote en s’intéressant aux êtres vivants ? (c) Aristote attribue la vie aux corps célestes et à la substance séparée. Quel rapport cette vie entretient-elle avec la vie organique ? – Le séminaire ne suppose pas une connaissance du grec. Des textes (grecs et en traduction française) des traités physique (De l’âme) et spécifiquement biologiques (Histoire, Parties, et Génération des animaux, etc.) seront distribués, ainsi qu’une bibliographie détaillée.
Indications bibliographiques :
Falcon, A., Aristotle and The Science of Nature. Unity without Uniformity, Cambridge, Cambridge University Press, 2005.
Föllinger, S. (ed.), Was ist ‘Leben’? Aristoteles’ Anschauungen zur Entstehung und Funktionsweise von Leben, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2010.
Gotthelf, A. & Lennox, J. G. (ed.), Philosophical Issues in Aristotle’s Biology, Cambridge, Cambridge University Press, 1987.
Lennox, J. G., Aristotle’s Philosophy of Biology: Studies in the Origins of Life Science, Cambridge, Cambridge University Press, 2001.
Pellegrin, P., La Classification des animaux chez Aristote, Statut de la biologie et unité de l’aristotélisme, Paris, Les Belles Lettres, 1982.
Preus, A., Science and Philosophy in Aristotle’s Biological Works, Hildesheim/New York, Georg Olms, 1975.
Rashed, M., Aristote, De la Génération et la Corruption, Texte établi et traduit, Paris, Les Belles Lettres, 2005.
Cours d'Anca Vasiliu
- Séminaire doctoral
« Ousia : essence ou substance ? »
Cours de Cristina Viano
- Séminaire doctoral
« Pathos : la doctrine aristotélicienne des émotions »
- Cours doctoral
École doctorale V "Concepts et langages"
« La Poétique d'Aristote : mimesis, actions, fictions »
Maison de la Recherche, 18h-20h
Dates : 21 et 28 janvier, 4 et 11 février 2019
Plan du cours : 1. Introduction. La structure et les principes du traité. Causes naturelles, mimesis, plaisir.
2. La tragédie et ses parties. Le récit (muthos) et le langage (lexis). Les règles de la fiction. La métaphore.
3. Actions et émotions tragiques. La question de la katharsis, la définition du plaisir esthétique.
4. Le rire, le comique et le livre perdu sur la comédie.
Enseignements en master et doctorat 2017-18
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- Mis à jour le vendredi 28 septembre 2018 00:41
- séminaire de recherche. LMD. Lire la tragédie grecque. Rosella Saetta Cottone, en collaboration avec Christine Mauduit
Iphigénie en Tauride d'Euripide
Comment aborder la lecture d’une tragédie grecque, en maîtrisant les savoirs techniques et les approches méthodologiques indispensables au travail de déchiffrement du texte, sans délaisser le questionnement sur le sens qui accompagne toute réflexion critique et théorique sur la littérature, qu’elle soit ancienne ou moderne ? Telle est la question à laquelle ce séminaire voudrait contribuer à répondre, en prenant pour fil conducteur de la réflexion l’Iphigénie en Tauride d’Euripide. Nous lirons de larges extraits de la pièce, choisis en fonction de l’intérêt qu’ils présentent pour ouvrir à l’analyse des différentes composantes de l’œuvre (texte, spectacle, mythe, personnages) et réfléchir aux grands problèmes posés par son interprétation en accordant une attention particulière à la dramaturgie, aux jeux d’intertextualité, aux questions poétiques et génériques. La connaissance du grec est requise pour suivre ce séminaire.
Voir ce descriptif sur le site du département des Sciences de l'antiquité de l'Ens
semestre 1, vendredi 10h30-12h30, salle de séminaire du CEA, Ens
- Cours doctoral. Cristina Viano
Le facteur humain. La théorie des émotions dans la Rhétorique d’Aristote.
Ce cours a pour objet la théorie aristotélicienne des émotions dans la Rhétorique selon trois perspectives différentes, qui correspondent aux trois livres du traité : 1) les émotions comme mobiles des actions injustes ( I, 10-13); 2) les émotions comme instruments de persuasion (II, 1-17) ; 3) le mode d'emploi des émotions dans les différentes parties du discours (III).
Le but sera de montrer d'une part, l'importance que les émotions revêtent dans la Rhétorique en tant que « facteur humain » incontournable dans les rapports sociaux et de l'autre, le rôle de la Rhétorique dans la reconstitution de ce puzzle complexe qui est la théorie aristotélicienne des émotions.
Le cours concerne surtout la Rhétorique, mais seront pris en considération aussi des passages d'autres textes du corpus aristotélicien tels que la Poétique, l'Ethique à Nicomaque, la Politique, le De anima et les Parva Naturalia.
semestre 1, lundi, 18h-20h, Maison de la Recherche, Salle : D035
dates : 4 décembre 2017
11 décembre 2017
22 janvier 2018
29 janvier 2018
- Cours doctoral. Cristina Viano. « Letture dei Classici », Doctorat de Philosophie à Venise
La Poetica di Aristotele
semestre 2 : 18, 23, 26 avril, 2 mai, 15h30-18h30, Venise, Palazzo Malcanton Marcorà, aula Biral.
- Séminaire doctoral. Cristina Viano
Aitia / Aitiai - Le lien causal dans le monde antique
À partir de décembre 2017, Jeudi, 14h-18h, Université Paris-Sorbonne, Salle des Actes
- Séminaire doctoral. Anca Vasiliu
À partir de janvier 2018, Jeudi, 14h-18h, Université Paris-Sorbonne, Salle des Actes
- Master 1. Histoire de la philosophie, tronc commun. Suzanne Husson
Histoire de la philosophie, problèmes et méthodes
Ce cours a pour objectif d’initier une réflexion sur l’histoire de la philosophie à la fois comme objet et comme méthode. Il s’agira, dans un premier temps, de reconstituer quelques grandes étapes de la construction du ou des récits philosophiques, par les philosophes eux-mêmes, ou bien par des écrivains spécialisés dans l’historiographie philosophique, afin d’interroger certaines évidences. Quels auteurs, écoles, aires culturelles, faut-il intégrer dans ce récit, lesquelles éventuellement exclure ? Comment penser les origines ? Il s’agira de prendre conscience du fait que la délimitation du champ d’étude de l’histoire de la philosophie est lui-même le résultat de décisions philosophiques par lesquelles la philosophie se constitue elle-même par rapport à un dehors.
Enfin seront examinés les problématiques contemporaines que soulève l’histoire de la philosophie comme discipline. L’histoire de la philosophie est-elle une discipline scientifique ? Selon quels critères méthodologiques ? Est-elle ou non philosophique ? Quel doit être son rapport à l’histoire ? Ses objets d’étude sont-ils dépendants de leur historicité ou peuvent-ils être abordés de façon anhistorique ? Là aussi nous sommes face à des décisions philosophiques préalables dont il convient que l’historien de la philosophie se saisisse.
Le cours s’appuiera sur un recueil de textes distribué en début de semestre.
Semestre 1, mardi 11h-13h, Université Paris-Sorbonne, Sorbonne, amphithéâtre Milne Edwards.
Enseignements pour la préparation à l'agrégation - 2018-19
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- Mis à jour le vendredi 28 septembre 2018 00:55
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Cours d'agrégation, David Lefebvre
« Lucrèce, De la nature des choses, traduction Bernard Pautrat (Introduction et notes par Alain Gigandet), Paris, Le Livre de Poche, Classiques de la philosophie, 2002 »
Le poème de Lucrèce est un des quelques textes canoniques conservés de la philosophie épicurienne, avec les trois lettres d’Épicure lui-même. Il serait faux de croire que cet atomisme grec, latinisé dans un poème didactique en hexamètres, parfois traduit dans un français obscur et désuet, est une chose du passé. Lucrèce offre le seul exposé complet du système épicurien, de ses principes à ses doctrines physiques principales, jusqu’à ses conséquences anthropologiques, politiques et morales ultimes. Toute l’histoire de la réception de Lucrèce depuis sa redécouverte au début du XVème siècle jusqu’aux lectures les plus récentes montre de quelle façon le De rerum a fasciné les esprits les plus subtils par la force révolutionnaire de son prosélytisme rationaliste, la fameuse mélancolie de son auteur, ou certaines de ses possibles innovations conceptuelles par rapport à l’orthodoxie épicurienne. Le choix de la traduction en alexandrins non rimés de Bernard Pautrat suggère que le jury a voulu mettre au programme un Lucrèce adapté aux exigences de la poésie française et mis en valeur par elle. Cela revient à rappeler aux candidats que, chez Lucrèce, les ressources poétiques, l’explication technique et la diffusion militante en milieu romain de la nouvelle science épicurienne sont absolument (et problématiquement) inséparables. Du point de vue pratique de la préparation, l’étudiant doit se consacrer à une lecture attentive du texte au programme, aidé le cas échéant par le texte latin, par d’autres traductions et (dans un premier temps) par les ouvrages d’introduction indiqués plus bas. La préparation s’attachera à mettre en lumière la structure du poème dans la continuité des six chants, en le situant dans son rapport aux présocratiques (Empédocle), à Épicure, et à son contexte romain.
I. TEXTES ET TRADUCTIONS
Texte latin, avec traduction anglaise et commentaire
Bailey, C., Lucretius, De rerum natura libri sex, 3 vols., Oxford, Clarendon Press, 1947.
Autres traductions françaises
Lucrèce, De la nature, Texte établi et traduit par A. Ernout, Tome I : Livres I-III, Tome II : Livres IV-VI, Paris, Les Belles Lettres, 2002/2010 (1920/1921). Le texte et la traduction se retrouvent dans la collection « Classiques en poche » avec une préface de E. de Fontenay, Paris, Les Belles Lettres, 2009. Le texte français seul a été utilisé par Gallimard (Lucrèce, De la nature, Tel, 1990 ; « L’esprit et l'âme se tiennent étroitement unis », Livre III de De la nature, Folio, 2011).
Lucrèce, De la Nature, De rerum natura, Texte traduit et annoté par J. Kanny-Turpin, Paris, Garnier-Flammarion, 1997 (1993).
Lucrèce, La Nature des choses, édition et traduction du latin par J. Pigeaud, Annotations d'A. Monet et J. Pigeaud, Paris, Gallimard, Folio-Essais, 2015.
Commentaire
Lucrèce, De rerum natura, Commentaire exégétique et critique précédé d'une introduction sur l'art de Lucrèce et d'une traduction des lettres et pensées d'Épicure, par A. Ernout et L. Robin, 3 vols., Paris, Les Belles Lettres, 1962 (1925/1928).
Choix de sources épicuriennes commentées
Les Philosophes hellénistiques, Long, A. A. & Sedley, D. N., trad. franç. J. Brunschwig et P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2001, vol. I, Pyrrhon, L’Épicurisme.
Épicure
Épicure, Lettres et Maximes, Texte établi et traduit, avec une introduction et des notes par M. Conche, Paris, Puf, Epiméthée,1987.
Épicure, Lettres, Maximes, Sentences, Texte traduit par J.-F. Balaudé, Paris, Le Livre de Poche, 1987.
Épicure, Lettres, Maximes, et autres textes, Traduction et Présentation par P.-M. Morel, Paris, GF-Flammarion, 2011.
Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, Paris, Le Livre de Poche, 1999. Le livre X consacré à Épicure est traduit et annoté par J.-F. Balaudé.
Épicure et les Épicuriens
Les Épicuriens, sous la direction de D. Delattre & J. Pigeaud, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2010 (la traduction du poème de Lucrèce est celle de Jackie Pigeaud).
II. OUVRAGES D’INTRODUCTION
Balaudè, J.-F., Le Vocabulaire d’Épicure, Paris, Ellipses, 2002.
-, Épicure et l’épicurisme, Paris, Puf, coll. « Que sais-je ? », 2008.
Brunschwig, J., « Lucrèce », Dictionnaire des Philosophes, Paris, Puf, 1984, t. II, p. 1641-1648.
Conche, M., Lucrèce et l’expérience, Paris, Seghers, 1967 ; réédition, Paris, Puf, 2011.
Gigandet, A., Lucrèce, Atomes, mouvement, Physique et éthique, Paris, Puf, « Philosophies », 2001.
Gigandet, A. & Morel, P.-M., Lire Épicure et les Épicuriens, Paris, Puf, Quadrige manuels, 2007.
Giovacchini, J., Épicure, Paris, Les Belles Lettres, 2008.
Lévy, C., Les Philosophies hellénistiques, Paris, Le Livre de Poche, 1997.
Moreau, P.-F., Lucrèce : L’âme, Paris, Puf, « Philosophies », 2002.
Morel, P.-M., Atome et nécessité, Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, Puf, « Philosophies », 2000.
-, Épicure, La Nature et la raison, Paris, Vrin, « Bibliothèque des philosophies », 2009.
Rodis-Lewis, G., Épicure et son École, Paris, Gallimard, 1975.
Salem, J., L'Atomisme antique, Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, Le Livre de Poche, 1997.
III. ÉTUDES
Algra, K.A., Koenen, M.H., Schrijvers, P.H. (dir.), Lucretius and his Intellectual Background, Amsterdam, Koninklijke Nederlandse Akademie van Wetenschappen, 1997.
Bergson, H., Extraits de Lucrèce avec un commentaire, des notes et une étude sur la poésie, la philosophie, la physique, le texte et la langue de Lucrèce, Paris, Delagrave, 1884.
Bollack, M., La Raison de Lucrèce. Constitution d’une poétique philosophique avec un essai d’interprétation de la critique lucrétienne, Paris, Éditions de Minuit, 1978.
Boyancé, P., Lucrèce et l’épicurisme, Paris, Puf, 1963.
Brunschwig, J., Études sur les Philosophies hellénistiques, Épicurisme, Stoïcisme, Scepticisme, Paris, Puf, 1995.
Deleuze, G., Logique du sens, Paris, Éditions de Minuit, 1969 (p. 316-324).
Gigandet, A., Fama deum, Lucrèce et les raisons du mythe, Paris, Vrin, 1998.
Gigandet, A. (dir.), Lucrèce et la modernité : le vingtième siècle, Paris, A. Colin, 2013.
Gillespie, S. & Hardie, Ph. (dir), The Cambridge Companion to Lucretius, Cambridge, Cambridge University Press, 2007.
Goldschmidt, V., La doctrine d’Épicure et le droit, Paris, Vrin, 1977.
Markovi?, D., The Rhetoric of Explanation in Lucretius’ De rerum natura, Leiden/Boston, Brill, 2008.
Salem, J., Tel un dieu parmi les hommes, L’Éthique d’Épicure, Paris, Vrin, 1989.
-, La mort n’est rien pour nous, Lucrèce et l’éthique, Paris, Vrin, 1990.
Sedley D. N., Lucretius and the Transformation of Greek Wisdom, Cambridge, Cambridge University Press, 1998.
-, « Lucretius », The Stanford Encyclopedia of Philosophy
Serres, M., La Naissance de la physique dans le texte de Lucrèce, Fleuves et Turbulences, Paris, Éditions de Minuit, 1977.
Vuillemin, J., Nécessité ou contingence. L'Aporie de Diodore et les systèmes philosophiques, Paris, Éditions de Minuit, 1984.
Warren, J. (éd.), The Cambridge Companion to Epicureanism, Cambridge, Cambridge University Press, 2009.
Enseignements pour la préparation à l'agrégation - 2017-18
- Détails
- Mis à jour le vendredi 28 septembre 2018 00:50
- Cours d'agrégation - Les stoïciens. J.-B. Gourinat
Les stoïciens forment une école doctrinalement homogène, qui s’étend de 300 av. J.-C. à la mort de l’empereur Marc Aurèle, en 180 de notre ère. Les textes fondateurs (Zénon, Cléanthe, Chrysippe) sont perdus et conservés sous la forme de fragments et témoignages (notamment chez Diogène Laërce et Cicéron, et dans l’ensemble des fragments rassemblés par Long et Sedley). Le cours sera divisé en deux parties. La première sera consacrée au système stoïcien et à ses principaux concepts, avec lecture d’un certain nombre de textes-clés, susceptibles de faire l’objet d’un commentaire d’agrégation et d’éclairer les textes du stoïcisme romain. La seconde partie sera consacrée à la présentation et à la lecture des principaux textes du stoïcisme romain, Sénèque, Épictète et Marc Aurèle et mettra en évidence les spécificités conceptuelles et doctrinales de chacun de ces philosophes.
- de septembre 2017 à février 2018, mercredi 13h-15h,Université Paris-Sorbonne amphithéâtre Guizot
Bibliographie
- Textes et recueils
A. Long et D Sedley, Les philosophes hellénistiques, traduction française par J. Brunschwig et P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2001, vol. 2 « Les stoïciens ».
Diogène Laërce, Vies et doctrines des stoïciens, introduction, traduction et notes de R. Goulet, Paris, Le Livre de Poche, LGF, 2006.
Les Stoïciens, textes traduits en français par É. Bréhier et édités sous la direction de P.-M. Schuhl, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1962 (repris en deux volumes dans la collection « Tel »). Le plus utile est le second volume « Tel » qui comprend Épictète et Marc Aurèle.
Épictète, Entretiens, fragments et sentences, introduction, traduction par Robert Muller, Paris, Vrin, 2015.
Sénèque, Entretiens, Lettres à Lucilius, Paris, R. Laffont, 1993.
- Lectures générales sur le stoïcisme
Th. Bénatouïl, Les Stoïciens, III, Musonius, Épictète, Marc Aurèle, Paris, Les Belles Lettres, « Figures du savoir », 2009.
J.-B. Gourinat, Le stoïcisme, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 2005, 4e édition 2017.
J.-B. Gourinat et J. Barnes (dirs.), Lire les stoïciens, Paris, PUF, « Quadrige », 2009.
F. Ildefonse, Les Stoïciens, I, Zénon, Cléanthe, Chrysippe, Paris, Les Belles Lettres, « Figures du savoir », 2000.
C. Veillard, Les stoïciens, II, Le stoïcisme intermédiaire, Paris, Les Belles Lettres, « Figures du savoir », 2015.